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    Entre le réel et l'iréel les choses se flouent...

    Depuis toujours ce qui s'écrit est une part du réel, une infime part parfois, une évidence d'autres fois. Un mensonge ? Qui saura...

    Elle analyse ses mots, réécrit ses phrases, elle ne refera pas son histoire.

    Tu la quittes enfin, lui il se fiance. Qui est-elle au milieu de ses hommes qui sont si indécis quand ils la rencontrent et si décisif quand ils la quittent ?

    Non tu ne l'a pas quitté, tu lui dis que tu la quittes elle, l'autre... Bien sur. Mais sais-tu ce qu'elle entends? Que vous essaierez peut être, que vous ne réussirez peut être pas. Que vos différences seront telles que vous n'y résisterez pas.

    L'air caline, la chanson mélancolique. L'air amoureuse, les paroles à peine mélodieuses. Qu'y peut-elle ?

    Quand tu es avec l'autre, elle est avec d'autre. Refusant de s'attacher assez à cet homme qui n'appartiendra peut être jamais à son coeur.

    Tu quittes l'autre pour la rejoindre elle et elle s'allonge pour oublier... oublier qui ?

    Tu te doutes, tu sais presque, tu ne dis rien parce que tu sais... Sans être avec elle entièrement tu ne peux lui demander d'être à toi tout entière. Mais si tu étais là, pour elle chaque fois comme tu t'apprêtes à le faire, retrouveras t'elle les paroles ou n'aura t'elle que l'air ?

    Tu t'attristes de sa tristesse, tu te bats contre ses sanglots... tu n'apaises pas sa colère... pourtant la tienne devrait bouillir qu'elle se dirige vers un autre.

    La vérité on ne la sait pas... On l'imagine. 


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    Elle a cherché partout ce bracelet, retourné sa chambre, sa salle de bain, ses placards, son appartement...

    Et puis elle l'a retrouvé là, dans une boite couleur émeraude, au milieu de cartes postales et de photos, une histoire du passé qui a du mal à s'exprimer.

    Elle a pleuré et il n'a pas compris. C'est dans ses bras qu'elle a caché sa peine, dans sa chaleur qu'elle a compris ces trois petites lettres.

    Il lui en voudrait tellement s'il savait, pourtant il n'est pas idiot, il sait.

    Il a dit non pour y aller, elle a fait l'enfant gâté avec ses "j'irai sans toi", il a rit parce qu'il prends tout à la légère et puis "je n'en doute pas".

    Plus tard elle lui a dit "je n'y vais plus", sous entendu mais pas pour toi. Pour elle voyons, il le sait bien, dans son royaume d'égoïsme, son petit carcan d'enfant gâtée, dans ses rêves de princesse et de conte de fées. Evidemment tout ne se passe pas toujours comme on l'aurait voulu... pas de coup de baguette magique.

    Elle apprends les choses et fait comme si elles ne l'atteignaient pas.

    Ne pas lui dire qu'elle a le coeur lourd d'autre chose que de ce nous qu'il ne trouve pas chez elle.

    Il s'enfuit avec une autre qu'il n'aurait pas dû laisser pour elle... Non il ne s'enfuit pas, il se cache d'elle.

    Elle ne court pas vers lui, ne le rattrape pas, préfère le silence de sa chambre au rythme bruyant de son corps près d'elle.

    Pas aujourd'hui pas ce soir... demain ? Je ne crois pas.

    Elle n'y arrive pas. Elle a cherché partout sans trouver. Elle n'a jamais pris de photos c'est pour ça...

    On ne garde pas de photos jaunis d'histoires qu'on essaye mais qu'on sait vouée à l'échec.

    C'est de chaleur humaine dont elle a besoin, de bras autour d'elle qui diront "ne t'en fais pas". Elle ne s'en fait pas, elle laisse glisser cette fois. Elle n'ira pas devant l'écran enneigé.

    Peut être qu'elle sauvera les meubles avec sa douceur légendaire... Sa douceur qui n'est plus si souvent amour mais qui laisse peut être y croire.

    Elle lui sourira, penchera la tête sur le coté, oubliera cette case déchirée et il fera comme s'il n'avait rien vu...

    Parce qu'un jour peut être que ça marchera... Quand ils seront grands... quand ce seront deux grands enfants... quand elle oubliera qu'il y en a eu un autre avant lui... moins gentil, moins attentionné, moins présent, sauf pour d'autres.

    Un jour ils seront grands, de grands enfants qui écriront des contes de fées...

    Avec pour dernier mot ces simples trois lettres.

    FIN.


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    Et si l'on finissait par se détester parce que j'exagère ?

    Changer de chaussures, plusieurs paires évidemment !

    Trouver des robes, grises, violettes, noires évidemment... Tu vois tout en double, je me dédouble.

    Comme souvent j'ai changé d'avis pour mon changement de vie.... Je m'en vais tu le sais, mais pas si loin, nous verrons bien.

    Tu te demandes si je ne suis pas trop emportée parfois, si j'ai gardé les pieds sur terre : pas une seconde...

    Et si j'étais différente ? Je le serai bien sur, mais tellement identique aussi.

    Tu me reconnaitras ? Pas si sûr...

    Et si nous retournions faire les boutiques ? J'évacue par le shopping.... encore oui encore.

    C'est mieux que le Xanax, non ?

     


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    Sourire et rire sont les mots dits, ceux qui savent décrire peut être.

    A l'autre bout, juste là, ne pas être présente au passé, impossible.

    Prise dans l'engrenage, la machoire à faire mal, de trop rires de nos bêtises, de trop crier nos sensations.

    Le ventre en ébullition, de savoir qu'on y grandit, un lui ou une elle, une chose essentielle, un être qui relie.

    Une vie, qui essaye d'être toujours à cent à l'heure, une petite bouille qui te dit non, le seul mot qu'il entends, même en souriant, un sac à malice qui dit "nan".

    Partager, en grand écart, en essai qui se transforme. Ce ballon pas tout à fait rond... Ovale me crie tu quand je cours l'attraper... Les jambes écartés, les bras levés, j'ai marqué !! Et rire encore...

    I can't take my eyes off of you.... till I find somebody else...

    Close to me... close your eyes, close my eyes.

    Des différences, si probantes. Des points communs, tellement communs.

    Un savoir, une histoire... une boucle, des boucles... La boucle est bouclée diras tu. Si tu savais, tout a toujours été histoire de ressort.

    Mes films et tes histoires... Les miennes à dormir debout et les tiennes si terre à terre. Se retrouver ? Mais dans quel monde ? Le tien ou le mien ?

    Là où nos yeus se relient... Evidemment. Quand ma bouche embrasera la tienne, encore et encore.

    Parler de grands sentiments, ce n'est pas (plus ?) mon genre... Tu devines que je suis une sorcière sous mes dehors de princesse.

    Agacé... agacée. Encore et encore.

    Des gages au vue de tes "ça va"...

    Des armes ? Un autre monde... Sais-tu que j'ai déjà chanté à tue tête que "je rêvais d'un autre monde"? Ce monde là n'avait rien à voir avec son armée, son balle trap ni même un quelconque Afhganistan. J'aurai préféré New-York.

    Laissons tomber, retombons dans les bras. On verra bien.

    Reviens !

    Ah oui, ça c'est bon....

    On rira... dans les branches... pas dans les bronches. On amène mes enfants ? Non pas les miens, les siens...

    Tu dis oui... Arrête d'essayer d'être parfait, j'ai cultivé l'imperfection.

    Promis, je ne serai jamais plus jamais une infirmière.

    Sourire et rire, les deux mots pour tout ça...

    Chut... Ecoute.

     


    Découvrez Mogwai!

     

    Viens, on va se faire tatouer !


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    J'ai préparé nos morceaux, choisis un par un les mots... et puis après ? Après nous improviserons.

    J'ai laissé trop longtemps trop de chose pourrir ma vie. Je ne te ferai pas l'affront d'étaler ce qui ne compte plus.

    J'imagine déjà nos yeux et ça me suffit.

    Les signes sont là, partout autour de nous.

    J'ai fait une échappée belle, tu ne le vois donc pas ?

    Je t'apprendrai à lire dans chacun de mes regards, je déchiffrerai les lignes de ta main...

    Sur un fond de Funkadelic...

    J'ai appris d'un autre à vivre en musique...

    J'apprendrai de toi.

    Et puis nous verrons bien improvisons.

    Ne me demande rien et je te donnerai...

    Les indices sont là. Tu les cherches mais ne les vois pas. Ne t'inquiète pas.

    J'apprendrai à faire autrement... avec du temps.

    Les pages se sont tournées, j'en ai fait des bêtises... Tellement.

    Parfois je bouclais tout en une demi-heure... je suis prête à faire durer...

    Mais attends-moi...

    Je te fais signe...

    Tu me verras.

    Attends-moi, je ne cours pas, ce n'est pas mon style... Je préfère la précipitation...

    Jetons nous dans le vide... Eternelles sensations.

    Encore et encore...

    Scrute l'horizon.... et écoute....

    Le reste n'a pas d'importance... du typex sur mes erreurs, je n'étalerai pas ce qui ne compte pas... ce qui ne compte plus.

    Tu sais bien...

    Je ne fais que des bêtises...

     


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