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    Yahoo est mon ami... Bon pas vraiment, mais tous les matins je tombe sur lui, et tous les matins il m'annonce un truc de très haute importance ! Un peu comme mon magasine féminin en début de mois... Si si !

    Et voila qu'aujourd'hui Yahoo m'annonce que les français se font chier au lit (prenez un livre!) ou plus exactement s'ennuient dans leur vie sexuelle. Le chiffre est parlant : seulement 25% s'éclatent ! Autant dire que les 75% restant ne doivent pas être bien heureux. Flippant ! Bon évidemment nous passerons sur leur rapidité (légendaire?) lors de la chose : faut dire qu'avec une moyenne de 15 minutes évidemment qu'on a le temps de s'ennuyer (quand il s'endort la 16ème minute et qu'on a plus qu'à regarder le plafond.).

    Et à coté de ça, on propose aux chers français de louer des chambres d'hotel faites pour être sacagées (merci yahoo) ? En même temps je comprends, avec une vie sexuelle morne il faut bien trouver à se défouler.

     

    Tout ça pour dire... Ah oui je sais. Je dois ranger, astiquer, mon home sweet home, depuis que j'ai déménagé beaucoup de choses ont avancer et là il ne manque pas grand chose pour que moi aussi j'avance : c'est les soldes je vais trouver !

    Plus que quelques jours, j'ai hâte, pas d'avancer en âge non, mais de retrouver la plage, d'oublier les autres et de ne penser qu'à moi. De laisser mes enfants et de revenir encore plus forte. De laisser tomber mon boulot, de partir et d'en trouver un autre.

    Là bas, loin de tout et même un peu de moi, j'irai à cet entretien qui n'engage à rien, qui me donnera peut être envie, de rendre les clés de ce cher Home sweet Home où je suis enfin bien. Qui sait, mes jours de parisiennes sont peut être en train d'être comptés. La fin approche t'elle ?

     


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  • Derrière les rideaux de fils noirs je disparais...

    Derrière la fumée grisatre de ma cigarette consumée, je disparais...

    Dans les affres de la vie parisienne et de l'affluence de ses bars je disparais...

    Au milieu des glaçons et des feuilles de mon mojito, devines... je disparais...

    Entre les températures variables, le soleil et l'averse, je m'évapore... je disparais...

    Dans la circulation dense, entre les sons de ma radio et l'alerte de mon corps, je disparais...

    Réaparaitre ? Je ne crois pas... peut être...

    Attends moi... j'arrive... regardes moi... disparaissons... viens... encore... plus fort... disparaissons...Partons loin, partons vite, partons fort...

    Et comme...

    "Aimes moi moins mais aimes moi longtemps".


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    On dit qu'il ne faut pas oublier les âmes esseulées.

     

    Elle était maquillée, comme une star de ciné...

    Non.

    Elle a les yeux revolvers, elle a le regard qui tue...

    Non.

    Elle est si fragile,être une femme libérée tu sais c'est pas si...

    Non.

    Seule devant son miroir elle se demandait pourquoi. Pourquoi ci comme pourquoi ça? Certaines questions sont plus faciles à poser que les réponses qui sont dures à entendre. Mais si tu ne veux pas savoir évidemment, ne demandes pas.

    Elle était là, comme à son habitude, devant son miroir trop grand pour moi, devant son vrai trop plein d'habitude. Son rimmel avait coulé, ses cheveux étaient déshabillés et mon corps tout emmélé. Ses yeux noirs devenus clairs l'a faisait trembler au plus profond de son être. Qu'était ce vide sinistre ?

    Elle était là, salie par un trop plein de et surement aussi un pas assez qui...

    J'étais là pas si heureuse que, mais pas moins triste que...

    Clic.

    L'ampoule a sauté, elle a oublié d'en acheter. Dans le noir ce n'est pas grave je peux me démaquiller.

    Le bain coule comme autre chose sur sa joue. La mousse a pris comme ce qui se transforme dans ma gorge. Encore une fois, encore une fois, encore une fois quoi ? Tout... tout ça !

    Ses vêtements glissent à ses pieds et je glisse dans son eau. Trop chaude ou pas assez. Les deux points de vue se tiennent. Trop car ma peau rougit trop vite et son épiderme crie... pas assez car elle voit encore les traces de ce qui n'a pas été.

    Seule... solitaire.

    La musique est là, en fond d'écran, sur cette vision d'elle même et de ce trop plein de blanc qui n'est même pas une couleur.

    Elle n'en peut plus. Je glisse encore. La tête sous l'eau, ses cheveux qui flottent, je me noie.

    A bout de souffle, elle sort la tête et un soupir.

    Le fou rire... la crise : des larmes de rires...

    Tout est trop grand, même tout ça pour moi.

    Elle sort. Nue. Je dors. Nue. Elle respire. Nue. Je transpire. Nue. Elle désire. Nue. Je rêve habillée.

    Le Toi le Nous, le Moi et le Je...

    Elle n'aura jamais les yeux couleurs menthe à l'eau...


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    Se dire « juste une dernière fois ». Qui ne l'a pas fait, qui n'a jamais dit c'est fini pour reprendre le même vice quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines plus tard ? Au moins une fois... pour la toute dernière fois... encore une fois. Juste cette phrase est antinomique : juste une dernière fois pour la énième fois.

     

    Elle ne pouvait plus s'en passer. Elle savait, oui elle savait que ça lui faisait du mal à long terme, mais quel bien, quel bonheur, quelle extase cela lui apportait sur le moment. C'était tout cela qui lui faisait répéter « allez juste pour cette fois ».

     

    Elle était plutôt jolie, d'un caractère plus qu'enjouée, elle n'avait pas la langue dans sa poche, ni ses yeux d'ailleurs. Elle était appréciée, elle travaillait bien, avait des supers amis, une famille à tomber... Elle avait la vie rêvée... sauf qu'elle voulait toujours une « dernière fois ».

     

    C'était son petit secret, son vilain mensonge, son jardin d'Eden où personne ne mettait les pieds... Sa petite chose inavouée, inavouable.

    Le soir tard, à la lumière des bougies, dans son salon obscure, de la musique plein les oreilles, des images plein ses mirettes, elle se faisait son rail. Le dernier juste cette fois-ci, plus jamais, c'était promis... Mais là sur sa table basse noire, le blanc de sa coke était lumineux, il éclatait à ses yeux.

     

    A qui disait-elle « juste une dernière fois » ? A personne sauf à elle-même, car elle savait qu'il est des vices qu'il faut vite éradiquer... Mais elle n'avait parlé de cela à personne, elle ne pouvait pas, elle ne digérait pas l'image d'elle qu'elle pourrait lire dans leurs yeux.

     

    Et puis... n'était-ce pas la dernière fois ... jusqu'à la prochaine ?

     

                Jusqu'à ce qu'une nouvelle fois elle décide finalement de se finir à la cuillère, au-dessus de la flamme, l'aiguille à la main...

     

    Elle ne sait pas...

     

    Disons que c'est là et qu'elle vit avec du mieux qu'elle peut.  


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    Avouons que parfois quand on dit non ça peut vouloir dire oui.

    Avouons que lorsque l'air de rien on dit "c'est pas grave" on n'en pense pas un mot et notre amour propre en a déjà pris un coup.

    Avouons qu'on a l'air cool comme ça et qu'on n'en a pas juste l'air, on l'est... Si si.

    Avouons qu'on aime les compliments même si on soutient le contraire, et que lorsque l'on dit "oh non arrêtes" ça veut juste dire "oh oui continues".

    Avouons que l'on peut être contradictoire...

    Surtout quand on sait qu'avec nous souvent quand c'est non c'est non !

    Pourtant on se targue d'être extrêmement franche... Pourquoi ? Parce qu'on l'est évidemment.

    J'adore l'idée d'une fugue pour mon anniversaire... et quand je dis qui m'aime me suit, j'adore voir qu'on m'aime.

    Bah oui !


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