• Why won't you come over here? We've got a city to love.


    Tous le monde en parle et moi j'ai craqué... complet...

    "I Feel you around,
    you are everything I cannot see"
    ...
    "For as much as I need you
    I must walk away from you"





    Si ce n'est pas ça... qu'est-ce...?




    "Le vrai bonheur c'est le moment rare.. l'intermittence"

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    "3 Freaks" DJ Shadow



     


    A force de réfléchir il est possible que cela surchauffe, et mes vacances inter sidérale m'ont permis à la fois de faire le vide et de tout lâcher (pas des caisses ce n'est pas mon style) mais aussi et surtout de réfléchir : oui les vacances ce n'est pas fait pour ça mais essaye toi de stopper un cerveau qui va à 100 à l'heure ! Impossible ! Bref...



    Pour reprendre la zénitude j'en suis arrivée à une conclusion : On se fait tous plaquer un jour ou l'autre... Tout le monde préfère l'autre il est vrai mais dans ces cas là justement on ne choisit pas. Donc on se fait, ou on va tous se faire (si si promis et pourtant je ne promets jamais) plaquer, jeter, virer, licencier d'une jolie histoire à deux (on dit Jolie parce qu'on est le ou la plaqué(e) et qu'évidemment celui ou celle qui plaque ne plaquerait pas si elle était aussi jolie qu'on le pense... On suit ?).



    Alors évidemment celui qui a mal, c'est souvent celui qui ne comprends pas, d'autant plus qu'en plus c'est celui qui aime...



    C'est là que les choses se compliquent parce que jusque là ce n'était pas compliqué :



    Le ou la larguée (les amarres) comme je le disais, ne comprends pas : Celui qui est parti c'est celui qui a tord... Bah voyons... Et celui qui est resté c'est celui ou celle qui pleure... Sauf qu'au final quand on y réfléchit on se dit : qu'il ou qu'elle est idiot(e) d'être parti, qu'il ou elle ne savait pas à quel point on l'aimait, qu'il ou qu'elle s'est bien planté(e), qu'il ou qu'elle ne sait pas ce qu'il ou elle a raté : NOUS !



    Mais de deux choses l'une : Qui accepterait d'aimer un ou une idiot(e) (ou con(ne) ça marche aussi) ? Personne ! Pire encore, qui accepterait de ne pas être aimé(e) pour sa vie ?



    Pas mieux !



    Au final qui est-ce qui vivra heureux d'avoir bien compris qu'il valait mieux être plaqué(e) pour aller aimer ailleurs plutôt que de ne pas être aimé(e) ici ? Sans doute le ou la plaqué(e), tandis que l'autre, celui ou celle qui est parti, n'aura qu'à chercher ce qui a cloché...



    Alors on ne sait comment parfois on choisit l'amitié parce qu'on préfère être aimé un peu, que pas du tout...



    C'est bon les vacances, j'y retourne...



     


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  • Une porte s'est refermée... Un cycle se finit pour laisser place à un autre surement...
    Demain je pars en vacances et hier soir, tard dans la nuit je faisais un petit bilan :

    - Etudes ? Finies...
    - Boulot ? J'en ai un, j'en cherche un autre, ça avance dans mon sens...
    - Famille ? Elle va de mieux en mieux d'un coté, les rapports s'affinent... D'un autre cela empire mais peut être pour du mieux, on verra dans ce nouveau cycle.
    - Amour ? Je l'ai connu, je l'ai vécu, il m'a vaincu.
    - Amis ? Des fondations, des nouveautés, des qui s'en vont, des qu'on fuit...

    Cette année, j'ai passé mon temps avec de la musique, dans ma voiture, dans mon appart, dans un autre appart, dans mon MP3, partout où c'était possible... Dans mon train demain encore je me suis préparée ma "listening list". Je crois que c'est quelque chose que j'ai appris, que j'apprécie... Des groupes que je n'avais jamais entendu avant cette année qui m'ont plu, qui continuent d'ailleurs à me plaire.

    J'ai appris à supporter le rhum si l'on peut dire que je le supporte...

    J'ai appris certains sentiments agréables, d'autres moins... J'ai appris que je ne veux pas en revivre autant.

    J'ai connu des façons d'être très différentes de celles que je connaissais, une famille unie, un rêve que je n'avais pas encore croisé.

    J'ai fait des voyages... des petits voyages qui m'ont enrichis. J'ai vu le Pays Basque, le vin de St Emilion, la côte Atlantique que je connaissais peu. Je pars voir la méditerrannée... Les temps changent, le temps passe.

    Hier pour la première fois depuis bien longtemps j'acceptais un verre... et puis finalement pour supporter la soirée ce fut plusieurs verres dont j'eu besoin... Pas terrible comme moment, mais c'est un pas, un pas en avant, se dire qu'on est capable c'est déjà un chemin que l'on se trace...

    Un cycle se finit, j'ai parfois besoin d'un trait pour me rendre compte... comme beaucoup de chose quand c'est la fin on est triste... Un autre cycle commence et peut être que celui là me fera sécher mes larmes...

    L'avenir... me fait peur... J'aimais bien mon présent aujourd'hui conjugué au passé.



    "Remember me when you're the one who's silver screen
    Remember me when you're the one you always dreamed
    Remember me whenever noses start to bleed
    Remember me, special needs"

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    Unknown : "Apprendre à faire semblant pour ne plus avoir mal, apprendre à prendre son temps pour ne plus faire du mal"


     




    Daniel partait au travail, déjà éreinté de la journée qui l'attendait, il faisait son travail machinalement, il avait oublié pourquoi il l'avait choisi au départ, ah si, parce que ça payait bien, mais Daniel se demandait pourquoi faire tout cela, pour ne jamais voir ses enfants sauf le dimanche en coup de vent, pour leur offrir les meilleurs des vacances mais ne jamais en profiter avec eux, pour apprécier sa femme, surtout en photo faute de lui consacrer du temps, Daniel était fatigué de ressasser tout cela alors qu'il s'engouffrait dans le métro...




    Virginia marchait d'un pas pressé avec son parfait costume d'executive woman, l'air sûre d'elle, forte tête, tirée à quatre épingle elle donnait l'air d'une battante, voir d'une combattante, personne n'osait lui marcher sur les pieds dans la multinationale où elle travaillait, elle était même un modèle de réussite pour ses collègues féminines. Et pourtant elle affichait un tout autre visage quand elle était entre les quatres murs de son Home sweet Home. Brimée par son mari, elle chaussait rapidement ses pantoufles pour faire la popote et courrait pour lui ouvrir sa bière à peine avait-il franchi le pas de la porte. Virginia était devenue une pro du maquillage afin de camoufler les bleus qu'il lui faisait quand elle avait trop laissé cuir son steack... C'est d'un air assuré et parfaitement grimée qu'elle entrait dans la rame du métro, ligne 9.




    Qu'est-ce qui lui avait pris d'accepter ce rendez-vous ? Depuis son divorce Marianne n'avait pas fréquenté d'autres hommes, elle sortait souvent avec ses copines mais rentrait toujours seule, pas réellement prête à trouver ou retrouver son statut de femme célibataire. Et puis elle s'était mise à tchatter, après tout elle avait juste 32 ans, sa vie devant elle, alors il devait bien avoir un homme quelque part pour elle, et pourquoi pas sur le net ? Depuis des mois elle parlait à cet Adrien, il était charmant, attentif et brillant, et elle s'était décidée à accepter ce simple café ce soir après le travail. Elle n'aurait pas le temps de se changer avant d'y aller, et elle méditait devant son reflet dans les vitres du métro en se trouvant affreuse ! Allez il fallait y aller, et elle grimpa la marche pour se serrer aux autres travailleurs parisiens.




    Putain putain putain ! Yves avait l'impression de puer l'after shave, il avait enfin réussit à trouver un endroit pour se doucher dans cette sacrée ville !! Depuis déjà 6 mois qu'il vivait sous les ponts parisiens, il n'avait plus d'espoir de trouver un emploi et puis cette annonce, une pièce, un coup de fil, un entretien, il n'en revenait pas... Il avait soutiré un costume à un de ses compatriotes de la bouche d'égoût, et était allé prendre une douche dans un refuge... Et le voila puant pour une fois autre chose que la vinasse et ne fraudant pas ce putain de métro, se coller à d'autres personnes inconnus, un étranger parmis les étrangers...




    Les uns à cotés des autres, les lumières s'éteignent, le métro stoppe, et la bombe éclate... Le sang coule, l'hémorragie commence...  


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  • "Running up that hill" (Kate Bush)  Placebo



    Elle dormait recroquevillée comme pour retenir son corps prêt à s'échapper. Elle fermait les yeux même si elle avait peur du noir, elle avait trop longtemps dormi les yeux ouverts.
    Elle écoutait les bruits de la nuit, neutraliser un sens pour en exacerber un autre... Un peu comme la vie : anesthésier l'esprit pour pouvoir opérer tout le reste.




    Et puis survivre, même amputé d'un bras on peut se servir de l'autre.




    Alors elle dort recroquevillée pour retenir son corps, pour être en plein dans sa vie. La position foetale comme certains disent, alors chaque matin elle renait, elle efface les chagrins et elle commence une nouvelle vie.




    Elle s'étire les yeux encore fermés, absorbée par le bruit des éboeurs et des poubelles, elle compte les gouttes tomber, sa chasse d'eau est cassée. Ses bras se lèvent et se détendent, son cou se délie et ses jambes se jettent au-dessus des draps : elle ouvre les yeux, elle n'entends plus, elle voit.




    Sa vie c'est ça, un éternel recommencement.




    Si ce n'est pas ça la vie ? Tant pis, je naitrais demain, qui sait ?



     



     



    C'est aussi ça la vie, la spontanéité tuée dans l'oeuf ! la mienne je la ravale !


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