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    Oui c'est vrai nous sommes tellement merveilleuses, parfaites, jeunes et jolies. Nous avons tout pour nous,l'intelligence associée à l'élégance, nous sommes ce qu'on appelle régulièrement (enfin ce n'est pas si régulier mais quand même) des Femmes Parfaites... mais... parce que oui il y a un mais...

    Pourquoi avoir besoin de nous rappeler tout cela pour finir par nous dire...

    "C'est pas toi c'est moi", "je ne sais pas pourquoi" (tiens nous non plus), "il manque le petit truc" (tiens pourtant nous on l'a vu le petit truc, bon d'accord on ne parle surement pas du même, quoique...). "Je crois que je suis en train de faire une erreur" (tiens... bon non rien tu verras bien) "mais je crois qu'il faut que je la fasse" (et voila c'est dit) "entre toi et moi ce n'est pas possible"... Oui il est vrai là on attends le mais ! Le pire ce n'est pas tant l'attente, non, c'est qu'il arrive ce fameux "MAIS".

    Entre toi et moi ce n'est pas possible MAIS je sens, non je sais que je vais le regretter (on rajoute intérieurement que ce jour là ce sera trop tard parce que nous on aura trouvé le mec qui ne nous trouvera pas si exceptionnelle mais qui lui nous aimera quand même!).

    Shéma classique de la rupture de celui qui ne veut pas paraitre méchant, celui qui veut ménager les susceptibilités, qui veut éviter tout conflit et qui bien sur n'a aucune envie de s'engager mais par contre pour ce qui est de batifoler il ne dit pas (d'ailleurs il ne l'a pas dit) non !

    Là nous avons une folle envie de déclarer que si c'est juste pour baiser on peut en parler... d'ailleurs on est presque sûre qu'on serait d'accord.

    Parce que si on pouvait éviter tout le baratin du jour où l'on se fait plaquer ça nous arrangerait.

    Oui oui, nous sommes tellement formidables mais tellement intolérantes si vous saviez...

    Comment ça qu'est-ce que j'ai fait hier soir? Sauvetage de copine en détresse qui n'a fait que croiser... un mec ! (oui nous aussi on sait être de mauvaise foi).

    Ya des fois je me dis que franchement vous êtes à chier.

    Le c'est pas toi c'est moi vous pourriez éviter.

    "Je ne veux pas, c'est comme ça, je ne veux plus te voir, tu n'as qu'à m'en vouloir mais c'est comme ça, c'est mon choix, bon ou mauvais toi et moi c'est à l'imparfait". Perso moi j'préfèrerais ça.

    Zouuuu


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  • Derrière les rideaux de fils noirs je disparais...

    Derrière la fumée grisatre de ma cigarette consumée, je disparais...

    Dans les affres de la vie parisienne et de l'affluence de ses bars je disparais...

    Au milieu des glaçons et des feuilles de mon mojito, devines... je disparais...

    Entre les températures variables, le soleil et l'averse, je m'évapore... je disparais...

    Dans la circulation dense, entre les sons de ma radio et l'alerte de mon corps, je disparais...

    Réaparaitre ? Je ne crois pas... peut être...

    Attends moi... j'arrive... regardes moi... disparaissons... viens... encore... plus fort... disparaissons...Partons loin, partons vite, partons fort...

    Et comme...

    "Aimes moi moins mais aimes moi longtemps".


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    La réaction fut proportionnelle au choc. Le choc fut terrible, la déception encore plus intense, l'envie de crier fut prenante et la façon de me reprendre surprenante.

    Promettre et ne pas être lié par cette promesse ?

    Laisser espérer et décevoir profondément ?

    Créer le manque et s'en foutre littéralement ?

    Ma journée et les suivantes, toutes celles qui arriveront après ce manque ne pourront qu'être pourries, compliquées, difficiles et acharnées.

    ...

    Il n'y avait pas de chocolat dans mes céréales au chocolat !

    J'suis furieuse.

    VENGEANCE.


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    On dit qu'il ne faut pas oublier les âmes esseulées.

     

    Elle était maquillée, comme une star de ciné...

    Non.

    Elle a les yeux revolvers, elle a le regard qui tue...

    Non.

    Elle est si fragile,être une femme libérée tu sais c'est pas si...

    Non.

    Seule devant son miroir elle se demandait pourquoi. Pourquoi ci comme pourquoi ça? Certaines questions sont plus faciles à poser que les réponses qui sont dures à entendre. Mais si tu ne veux pas savoir évidemment, ne demandes pas.

    Elle était là, comme à son habitude, devant son miroir trop grand pour moi, devant son vrai trop plein d'habitude. Son rimmel avait coulé, ses cheveux étaient déshabillés et mon corps tout emmélé. Ses yeux noirs devenus clairs l'a faisait trembler au plus profond de son être. Qu'était ce vide sinistre ?

    Elle était là, salie par un trop plein de et surement aussi un pas assez qui...

    J'étais là pas si heureuse que, mais pas moins triste que...

    Clic.

    L'ampoule a sauté, elle a oublié d'en acheter. Dans le noir ce n'est pas grave je peux me démaquiller.

    Le bain coule comme autre chose sur sa joue. La mousse a pris comme ce qui se transforme dans ma gorge. Encore une fois, encore une fois, encore une fois quoi ? Tout... tout ça !

    Ses vêtements glissent à ses pieds et je glisse dans son eau. Trop chaude ou pas assez. Les deux points de vue se tiennent. Trop car ma peau rougit trop vite et son épiderme crie... pas assez car elle voit encore les traces de ce qui n'a pas été.

    Seule... solitaire.

    La musique est là, en fond d'écran, sur cette vision d'elle même et de ce trop plein de blanc qui n'est même pas une couleur.

    Elle n'en peut plus. Je glisse encore. La tête sous l'eau, ses cheveux qui flottent, je me noie.

    A bout de souffle, elle sort la tête et un soupir.

    Le fou rire... la crise : des larmes de rires...

    Tout est trop grand, même tout ça pour moi.

    Elle sort. Nue. Je dors. Nue. Elle respire. Nue. Je transpire. Nue. Elle désire. Nue. Je rêve habillée.

    Le Toi le Nous, le Moi et le Je...

    Elle n'aura jamais les yeux couleurs menthe à l'eau...


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  • Je dois te l'avouer, je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, mais je t'ai trompé.

    Ce n'est pas de ta faute non, j'en prends l'entière responsabilité. Je l'ai fait de mon plein gré c'est vrai, je n'ai pas vraiment réfléchis. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire j'étais avec lui et je ne pensais plus à toi.

    Il est plus petit que toi, il est doux comme toi, souriant, j'avais besoin de tout ça... je n'ai pas réfléchis.
    Et puis tu as un peu changé depuis quelques temps, je me suis éloignée et toi tu as préférer cohabiter.

    J'étais perdue.

    Ce bar m'a fait de l'oeil, il est plus près et j'ai cédé à la tentation... mais ne dit-on pas que la meilleure manière de résister à la tentation c'est d'y céder ? Oui c'est des conneries mais bon. Voila maintenant c'est fait.

    Ce bar c'est La Gouttière, l'endroit est chaleureux et tamisé, le Mojito y est excellent parce que oui j'ai cédé pour un Mojito.

    Je te l'avoue je t'ai été infidèle.

    Je me suis délectée d'un puis deux puis trois Mojitos accompagnés de plusieurs cigarettes, oui j'ai honte. Lui aussi il y met de la musique et elle était bonne. Toi tu as tes DJ's pas lui mais il organise des concerts tous les jeudis soir et le live ça a son charme.
    Les deux barmen sont également les copropriétaires de ce charmant bar et ils sont avenants, agréables et pas faussement gentils comme ça arrive souvent. Je ne t'accuse pas, toi non plus tu n'es pas comme ça! Je ne dis pas ça pour ça tu le sais bien. Je m'exprime mal, ne m'en veux pas.

    Je t'ai été infidèle mais je t'aime toujours, je suis sure que l'on peut arranger les choses, tu dois accepter de partager...

    Il est si proche de moi et toi plus tant que ça.

    La Gouttière, 96 av Parmentier, Paris 11ème.


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