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    J'ai pleuré... J'ai commencé et je ne me suis plus arrêtée. Mes rires se mélaient parfois aux larmes mais ce sont celles-ci qui prédominaient.

    J'ai pleuré... devant ce film, émouvant, doux, poétique... chanté.

    J'ai pleuré... en écoutant ces musiques d'autres temps, qui m'emmenaient dans d'autre lieux...

    J'ai pleuré... quand je me suis mise à chantonner dans la rue, sous la presque pluie "As-tu jamais aimé, pour la beauté du geste?".

    Pourtant j'ai rit... oui j'ai rit aussi.

    J'ai reconnu chacun des quartiers, le mien comme les autres... Je pourrais dire où, je ne saurais dire quand.

    J'ai pesté, contre les trop souvent là, contre les ceux qui doivent, contre les "je ne te dérange pas" qui n'attendent aucune réponse.

    J'ai pensé... à celle qui n'est pas loin et...

    J'ai pensé que ça aurait pu être moi et qu'il n'aurait pas été là. Oui j'ai pensé à moi parce que je suis une putain d'égoïste !

    Ce film est poignant...

    Pour la beauté du geste... je recommencerai...

    Parce qu'il n'y a pas de fin... 

    Pour la beauté du geste... je commencerai... 

     

    "Les Chansons d'amour"


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    O meu coração não mudo... a minha vida sim.

    Não tenho a certeza que si me encontravas agora gostarias de mim.

    Não sei porqué não funciono.

    Eu so sei que tu não me amas, e não me amaste.

    Saber é dificil.

    Mudar parece mais facil... mas não é... Talvez mesmo é o contrario.

    Ficar a mesma, ficar o mesmo...

    A nossa identidade.

    Nunca gostei dos nossos adeus...

    Tenho saudades de ti.

    Jà não te falto mais...

     

     


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    Se dire « juste une dernière fois ». Qui ne l'a pas fait, qui n'a jamais dit c'est fini pour reprendre le même vice quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines plus tard ? Au moins une fois... pour la toute dernière fois... encore une fois. Juste cette phrase est antinomique : juste une dernière fois pour la énième fois.

     

    Elle ne pouvait plus s'en passer. Elle savait, oui elle savait que ça lui faisait du mal à long terme, mais quel bien, quel bonheur, quelle extase cela lui apportait sur le moment. C'était tout cela qui lui faisait répéter « allez juste pour cette fois ».

     

    Elle était plutôt jolie, d'un caractère plus qu'enjouée, elle n'avait pas la langue dans sa poche, ni ses yeux d'ailleurs. Elle était appréciée, elle travaillait bien, avait des supers amis, une famille à tomber... Elle avait la vie rêvée... sauf qu'elle voulait toujours une « dernière fois ».

     

    C'était son petit secret, son vilain mensonge, son jardin d'Eden où personne ne mettait les pieds... Sa petite chose inavouée, inavouable.

    Le soir tard, à la lumière des bougies, dans son salon obscure, de la musique plein les oreilles, des images plein ses mirettes, elle se faisait son rail. Le dernier juste cette fois-ci, plus jamais, c'était promis... Mais là sur sa table basse noire, le blanc de sa coke était lumineux, il éclatait à ses yeux.

     

    A qui disait-elle « juste une dernière fois » ? A personne sauf à elle-même, car elle savait qu'il est des vices qu'il faut vite éradiquer... Mais elle n'avait parlé de cela à personne, elle ne pouvait pas, elle ne digérait pas l'image d'elle qu'elle pourrait lire dans leurs yeux.

     

    Et puis... n'était-ce pas la dernière fois ... jusqu'à la prochaine ?

     

                Jusqu'à ce qu'une nouvelle fois elle décide finalement de se finir à la cuillère, au-dessus de la flamme, l'aiguille à la main...

     

    Elle ne sait pas...

     

    Disons que c'est là et qu'elle vit avec du mieux qu'elle peut.  


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    Avouons que parfois quand on dit non ça peut vouloir dire oui.

    Avouons que lorsque l'air de rien on dit "c'est pas grave" on n'en pense pas un mot et notre amour propre en a déjà pris un coup.

    Avouons qu'on a l'air cool comme ça et qu'on n'en a pas juste l'air, on l'est... Si si.

    Avouons qu'on aime les compliments même si on soutient le contraire, et que lorsque l'on dit "oh non arrêtes" ça veut juste dire "oh oui continues".

    Avouons que l'on peut être contradictoire...

    Surtout quand on sait qu'avec nous souvent quand c'est non c'est non !

    Pourtant on se targue d'être extrêmement franche... Pourquoi ? Parce qu'on l'est évidemment.

    J'adore l'idée d'une fugue pour mon anniversaire... et quand je dis qui m'aime me suit, j'adore voir qu'on m'aime.

    Bah oui !


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    La tension monte, plus qu'une heure... Le temps file, trop vite...

    La peau devient blanche pour passer à l'écarlate...

    Le ventre se noue, les muscles aussi...

    La peur grandit, l'excitation aussi...

    Et si ?

    Une folie comme ça, pour une fois, après avoir été trop sage... comme une image.

    La trouille me prends, telle une enfant à l'idée du grand méchant loup.

    Prendre mes jambes à mon cou ? Ce n'est pas mon genre, mais après tout ?

    Tenir le coup, rester pour essayer, pour m'observer, pour essayer, pour peut être qui sait me trouver belle.

    Et si ?

    Ne pas être à la hauteur, trop comme ci ou pas assez comme ça.

    Le temps file... rattrapes moi !

    Cigarettes sur cigarettes, l'émotion est à son comble.

    Pourquoi ? Parce que je suis une excessive, une émotive, une fougueuse, une frileuse...

    Aucune marque sur ma peau sauf mon histoire... mes histoires... marquées en noir, indélébiles...

    Complètement flippée !


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