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    Et si l'on finissait par se détester parce que j'exagère ?

    Changer de chaussures, plusieurs paires évidemment !

    Trouver des robes, grises, violettes, noires évidemment... Tu vois tout en double, je me dédouble.

    Comme souvent j'ai changé d'avis pour mon changement de vie.... Je m'en vais tu le sais, mais pas si loin, nous verrons bien.

    Tu te demandes si je ne suis pas trop emportée parfois, si j'ai gardé les pieds sur terre : pas une seconde...

    Et si j'étais différente ? Je le serai bien sur, mais tellement identique aussi.

    Tu me reconnaitras ? Pas si sûr...

    Et si nous retournions faire les boutiques ? J'évacue par le shopping.... encore oui encore.

    C'est mieux que le Xanax, non ?

     


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    Sourire et rire sont les mots dits, ceux qui savent décrire peut être.

    A l'autre bout, juste là, ne pas être présente au passé, impossible.

    Prise dans l'engrenage, la machoire à faire mal, de trop rires de nos bêtises, de trop crier nos sensations.

    Le ventre en ébullition, de savoir qu'on y grandit, un lui ou une elle, une chose essentielle, un être qui relie.

    Une vie, qui essaye d'être toujours à cent à l'heure, une petite bouille qui te dit non, le seul mot qu'il entends, même en souriant, un sac à malice qui dit "nan".

    Partager, en grand écart, en essai qui se transforme. Ce ballon pas tout à fait rond... Ovale me crie tu quand je cours l'attraper... Les jambes écartés, les bras levés, j'ai marqué !! Et rire encore...

    I can't take my eyes off of you.... till I find somebody else...

    Close to me... close your eyes, close my eyes.

    Des différences, si probantes. Des points communs, tellement communs.

    Un savoir, une histoire... une boucle, des boucles... La boucle est bouclée diras tu. Si tu savais, tout a toujours été histoire de ressort.

    Mes films et tes histoires... Les miennes à dormir debout et les tiennes si terre à terre. Se retrouver ? Mais dans quel monde ? Le tien ou le mien ?

    Là où nos yeus se relient... Evidemment. Quand ma bouche embrasera la tienne, encore et encore.

    Parler de grands sentiments, ce n'est pas (plus ?) mon genre... Tu devines que je suis une sorcière sous mes dehors de princesse.

    Agacé... agacée. Encore et encore.

    Des gages au vue de tes "ça va"...

    Des armes ? Un autre monde... Sais-tu que j'ai déjà chanté à tue tête que "je rêvais d'un autre monde"? Ce monde là n'avait rien à voir avec son armée, son balle trap ni même un quelconque Afhganistan. J'aurai préféré New-York.

    Laissons tomber, retombons dans les bras. On verra bien.

    Reviens !

    Ah oui, ça c'est bon....

    On rira... dans les branches... pas dans les bronches. On amène mes enfants ? Non pas les miens, les siens...

    Tu dis oui... Arrête d'essayer d'être parfait, j'ai cultivé l'imperfection.

    Promis, je ne serai jamais plus jamais une infirmière.

    Sourire et rire, les deux mots pour tout ça...

    Chut... Ecoute.

     


    Découvrez Mogwai!

     

    Viens, on va se faire tatouer !


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    J'ai préparé nos morceaux, choisis un par un les mots... et puis après ? Après nous improviserons.

    J'ai laissé trop longtemps trop de chose pourrir ma vie. Je ne te ferai pas l'affront d'étaler ce qui ne compte plus.

    J'imagine déjà nos yeux et ça me suffit.

    Les signes sont là, partout autour de nous.

    J'ai fait une échappée belle, tu ne le vois donc pas ?

    Je t'apprendrai à lire dans chacun de mes regards, je déchiffrerai les lignes de ta main...

    Sur un fond de Funkadelic...

    J'ai appris d'un autre à vivre en musique...

    J'apprendrai de toi.

    Et puis nous verrons bien improvisons.

    Ne me demande rien et je te donnerai...

    Les indices sont là. Tu les cherches mais ne les vois pas. Ne t'inquiète pas.

    J'apprendrai à faire autrement... avec du temps.

    Les pages se sont tournées, j'en ai fait des bêtises... Tellement.

    Parfois je bouclais tout en une demi-heure... je suis prête à faire durer...

    Mais attends-moi...

    Je te fais signe...

    Tu me verras.

    Attends-moi, je ne cours pas, ce n'est pas mon style... Je préfère la précipitation...

    Jetons nous dans le vide... Eternelles sensations.

    Encore et encore...

    Scrute l'horizon.... et écoute....

    Le reste n'a pas d'importance... du typex sur mes erreurs, je n'étalerai pas ce qui ne compte pas... ce qui ne compte plus.

    Tu sais bien...

    Je ne fais que des bêtises...

     


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    C'est le couac... ce même couac entendu de mille et un canard (les miens disent couac et pas coin)... Ce même couac du ventre qui a faim, de la machoire qui claque...

    Le couac...

    Entends-tu ?

    M'entends-tu ?

    Tout ce que je pourrais détester...

    Et pourtant.

    J'appréhende.

    Si seulement. Et après ? Après quoi ? Je ne sais pas, juste après ? On verra... On improvise... On trouvera bien.

    Et si je couac ?

    On rigolera. On s'embêtera... Comme des enfants.

    Et en attendant ?

    On s'éclate !

    Attends !

    Quoi ?

    Couac !

     


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  • Le matin, déjà pas bien réveillée, avec des velléités de rester au lit, la tête dans le c** , et les yeux embrumés, après ma douche et mon bol de céréales (oui je suis très glamour dès le matin) me voila à me diriger presque à tâtons, vers mon métro que j'imagine déjà bondé. Il est vrai nous sommes en Août et il devrait s'être vidé mais c'est à croire que les rescapés de la capitale ce sont tous donnés rendez-vous sur la ligne 9 à 9h00 du matin... ça commence mal.

    Me tenant debout tant bien que mal entre les sursauts de la rame et les "poussez-vous" de ceux qui veulent s'en extirper le plus rapidement possible, je feuillète mon magazine de fille avec des articles de filles et des intérêts... bon nous dirons des intérêts de filles en vacances (même si les vacances c'est fini et il va falloir s'y faire!).

    Quand soudain.... pour me réveiller, cette douce odeur me monte au nez.

    Je regarde autour de moi, Mademoiselle écoute sa musique à fonds, bouge sa tête de droite à gauche mais... ne mange rien. Monsieur a le nez plongé dans "Le Parisien", le pantalon trop court et une veste en velours côtelé beaucoup trop chaude pour la saison (et totalement has been, n'oubliez pas que je suis une glamour girl!), en tout cas il ne mange rien lui non plus. Je fais un état de la situation, je suis sous terre (état qui ne me plait franchement pas mais passons), entre deux stations, donc réellement dans un souterrain et pourtant, cette odeur fouette mes narines ! ça sent le croissant au beurre !!! Pire, ça sent le croissant au beurre encore tout chaud ! Mon ventre en fait des gargouillis !

    C'est un complot j'en suis sure. L'odeur embaume tout le métro, c'est une machination pour que dès que nous mettrons les pieds dehors nous nous jetions comme des affamés sur la première boulangerie qui interceptera notre regard.

    Je veux un croissant en intraveineuse et pourtant pourtant :

    1- j'ai déjà petit déjeuné des délicieux céréales extra light avec du faux chocolat !

    2- j'essaye de perdre cinq kilos !!!!

     

    Je résisterai... Mais, mais.... cette odeur est là tous les jours, c'est DUR !!!!!

     


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