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    Il ne reste plus beaucoup de temps... Très peu en fait... Et pourtant je suis partagée entre hâte et appréhension.

    Une soirée à la maison pour l'occasion, on va tous se réunir pour au choix s'ennorgueillir, pleurer, s'arracher les cheveux, voir même s'enfuir.

    Bien sur parmis nous, tout le monde ne peut pas aller aux urnes, mais ça n'empêche pas l'intérêt au contraire.

    A croire parfois que lorsque l'on peut c'est trop facile alors ça ne nous intéresse pas, par contre lorsque l'on ne peut pas c'est difficile de faire entendre sa voix ! Je sens que les voix vont s'entendre pourtant dans mon petit appartement !

    Il y a ceux qui sont prêt à se barrer... les autres qui veulent combattre et rester... et il y a moi... trop peureuse pour partir, trop naïve pour ne pas y croire, trop entêtée (et non pas prise de tête hum!) pour ne pas laisser tranquille le premier péquenaud qui ne veut pas aller voter !

    Et oui parce que c'est bien de ça qu'il s'agit...

    Remarque est-ce que je préfère me retrouver avec un président immonde choisit par une majorité ou bien me dire qu'une majorité n'a pas voté ? Soit t'es fasciste soit t'es con ? Et bien oui j'suis naïve avec moi c'est noir ou blanc et là ça me semble bien noir !!

     

    Au moins chez moi, j'aurai prévu l'apéro...

     

    ET si je fais ma pom pom girl toi tu vas voter !!


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    Un Vendredi soir sur la Terre.

    Comment mon vendedi 13 aurait pu s'avérer être un affreux Vendredi 13 ... ou pas !

    Tout avait mal commencé avec quelques actes manqués, une envie irrépressible de pleurer, une colère irréfrénée, du coton dans les genoux, une envie de mordre et une humeur de bouledogue affamé. Bref c'était mal barré.

    Et puis... Quand on se rend compte qu'on risque bientôt d'atteindre le seuil... ce si mauvais seuil qui vous fera dire que vous en avez été plus longtemps malheureuse qu'heureuse, vous toppez... Bien sur comme vous êtes vous, vous essayez une nouvelle fois de stopper pour être exacte. Parce qu'évidemment quand vous étiez heureuse vous l'étiez plus qu'un peu et qu'on voudrait toujours conserver cet état. Mais c'est impossible, enfin pas de votre fait mais c'est impossible dans l'immédiat, alors vous faites avec, ou plutôt sans. Et ça va vous manquer, irrémédiablement, imanquablement, avec force, avec ténacité, pour être claire ça vous manque déjà mais vous (essayer de) passer outre.

    Bien sur comme vous êtes de ces filles qui donnent l'impression, l'air (et les paroles) de toujours savoir reprendre le dessus, vous vous prenez en main et vous filez (à l'anglaise) directement Gare de Lyon. Il n'a pas de fleur mais c'est tout comme vu qu'il vous en lance. Il vous emmène là où un autre vous en avait parlé, à la fondation Cartier ! Stupeur et tremblements pourrais-je dire... La jeune fille en fleur c'est extasiée devant les oeuvres du fameux, voir très fameux David Lynch ! Des tableaux dérangeants, une atmosphère et une bande son fascinantes, des bites partout (oui la jeune fille en fleur à des idées lubriques mais Lynch aussi!) et cette expo superbe sur les "distorted nudes". Juste un excellent moment dans un lieu fabuleux. Parce que la Fondation Cartier est comme un havre de paix, une cité dans la ville.

    Quelques instants plus tard, naguère (ou Daguère?), devant du bon vin et un plateau de fromage, un petit apéro sympathique ponctué de sourire et de discussions effrénées. Un sourire se dessine...

    Bien sur la jeune fille toujours en fleur commence à fatiguer, toujours à forte dose de médicaments elle commence à avoir les yeux lourds et les épaules aussi.

    Elle va rentrer.

    Elle est rentrée...

    Lynch ? Elle a aimé.

    http://www.fondation.cartier.fr/main.php?lang=1&small=0



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    Comme dirait Cali "C'est quand le bonheur", mais évidemment la vraie question qui se pose sur toutes les lèvres et qui brûle la langue c'est plutôt : C'est QUOI le bonheur ?

    Bien sur si on avait la réponse ça se saurait, et remarque si on l'avait on ne vous la donnerait pas car tous le monde le sait "pour vivre heureux, vivons caché"...

    Il y a ceux qui se leurrent dans leur bonheur, qui pensent que c'est ça, et à la rigueur ils ne mentent pas, ils sont heureux à leur façon... parce que le bonheur, ce con, il a plusieurs facettes, il n'est jamais le même selon la personne...

    Mon bonheur à moi ? Être au milieu de mes amis et m'endormir... ça peut paraitre étrange mais mes grosses difficultés d'endormissement expliquent peut être cela. Au milieu de mes amis, je me sens bien, je me sens à l'aise, sure de moi, tranquille, et si je suis fatiguée, je pose juste ma tête et je ferme les yeux... je suis en sécurité... Je les aime... Un moment de pur bonheur.

    Il y a aussi ce petit bout de femme qui ouvre grand ses petits bras et qui te dit qu'elle t'aime grand "comme ça"...

    Ces jours où le ciel est gris, il pleure parfois, mais juste une voix, un mot peut me donner le sourire de Mona LIsa...

    Le Bonheur c'est éphémère... Personne ne peut dire qu'il est heureux en continu...

    Ma quête continue...

    (J'ai mal au dos... c'est mon bras qui irradie... ce chien... Grrrrr....)

     


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    C'était déjà arrivé... Combien de fois s'étaient-ils retrouvés dans cette situation ? Couchés cote à cote dans un lit à se raconter leur vie. Elle sa famille éclatée, des morceaux de rêve brisés, lui un amour échappée et un flot inépuisable d'amitiés.

    Liés par une seule chose : leur grand cœur.

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    Seulement ce soir là, couchés dans ce lit inconnu, elle se blottie contre lui pour autre chose qu'une vie. Juste une nuit. Elle réchauffe ses pieds froids, elle profite encore une fois de ses bras. Quand leurs lèvres se touchent c'est presque électrique. Leurs tremblements sont tangibles, leurs souffles chauds. Leurs langues s'emballent, leurs mains se cherchent... se trouvent.

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    Elle avait presque oublié ce qu'elle ressent quand il la touche... Il avait oublié la liberté naissante quand elle le touche. Elle frôle son torse, embrasse son ventre. Il caresse ses cheveux et se perd sur ses seins. Elle, la tête en arrière tente de retrouver la douceur des ébats passés. Elle ferme les yeux pour se laisser bercer.

    Encore et encore, jamais l'un sans l'autre, encore et encore, sa bouche pleine de lui, sa tête pleine de rêve.

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    Le chevauchant elle le regarde, lui qu'elle a toujours trouvé si beau. Il la regarde aussi, prête à se laisser submerger par le plaisir, par le désir, par ses mains sur ses hanches. Ses yeux ne la regardent plus, ils la dévorent... Ses hanches ne bercent plus, elles se déchainent.

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    De baisers en baisers, de caresses en caresses, d'ivresse en ivresse, de perte en perte, de moments volés, échappés, évadés... Elle profite, c'est comme imaginer, elle se délecte c'est comme ne pas oublier.

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    Quand le cri se forme dans sa bouche, quand tout son corps est prêt à rendre les armes, quand le moment arrive à la fin, elle ne veut pas, elle ne veut pas, elle ne veut pas... Parce qu'elle sait, elle sait que ce qu'elle vit c'est l'un de ses derniers moments, ceux qui lorsqu'on se laisse font place à un grand vide, ceux qui créent la détresse d'une fin. Elle ne veut pas, mais elle ne peut plus. Elle ne peut plus retenir la jouissance provenant de son ventre, de tout son être heureux d'être entre ses mains... à lui.

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    Encore une fois... Encore une fois elle ne sait pas. Elle l'a forcé, obligé... pas le couteau sous la gorge non... presque. Pas d'autres aurevoir, encore et encore... Pas d'autres larmes, elle se l'était promis. Et pourtant.

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    Ses jambes tremblent, ses paupières font de même... Sa tête est couchée sur sa poitrine... Elle le sent, elle le respire, elle n'écoute pas ses mots qui disent qu'il doit partir encore, toujours.

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    Elle devra passer outre, elle devra tout essayer, elle devra recommencer, ne pas oublier non mais laisser de coté. Elle devra, elle devra, elle devra... Elle doit. Elle essaye déjà.  Elle le fait déjà.

    Parce que les convictions n'en sont que lorsqu'elles sont partagées.

    <o:p> </o:p>

    L'amour c'est à deux... Le sexe... aussi.

    La seule chose en commun ? Qui sait... Lorsqu'ils s'allient.


    Placebo - Protège moi.


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  • Je crois qu'il existe des petits moments de bonheur... juste comme ça... même quand ton w-e est pourri par ton boulot...

    Une soirée dégustation qui s'est finie en orgie... n'en jetez plus : Poulet au camembert et risotto aux cèpes... Le tout accompagné d'un bon vin et précédé d'un trop plein d'apéros !

    Une soirée pour les 30 ans d'un ami... encore trop à manger... Retenir son souffle et oups... Lyon a perdu... Dommage pour les lyonnais... les autres ? Pfff...

    Se faire réveiller à 23h30... Oh mon dieu jouer à la mamie... Rires...

    Regarder Lost In Translation, se demander ce qui se dit aux oreilles...

    Rires encore... C'est agréable... Parler de littérature, de musique, de ti punch, de films... et reprendre la littérature adaptée en film... pas toujours bons d'ailleurs. Prévoir une expo, se demander si c'est une bonne idée avec... et puis se laisser tenter complètement...

    Les jours passent, ne se ressemblent pas... et ça me va bien. Et toi ?


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