Rentrée de vacances avec ça... Penser à la demoiselle qui est coincée là-bas... ça me file les larmes au bord des yeux de la lire me dire que c'est étrange, elle n'a plus peur.

I'm scared.

Le gouffre est parfois infini, ou du moins il semble l'être.

Partir à cet endroit fut comme un retour en arrière, comme un rewind qui mène à un reset. Etrange somme toute d'être dans cet hotel où je n'étais finalement jamais allée, d'avoir cette vue que je n'aurais pu imaginer.

Ura...

Croire que l'on va avoir mal et même faire des choses imbéciles. Un message qui s'évade.

Croire n'est pas toujours la vérité.

La vérité ce sont les jours qui se sont succédés sans se ressembler, une dose de patxaran et surement trop de pintchos.

La vérité se fut les rires, et les envies qui se sont répartis le temps.

C'est le retour avec ses non-envies mais aussi son renouveau et son agenda rempli.

Réécrire l'histoire.

Pour pouvoir toujours y retourner avec sourire, rires et poésie.

Réécrire une histoire qui fait fit du passé.

Je suis rentrée, tu m'attendais ?

Si nous commencions où je n'avais pas su m'arrêter ?

Chuuuut.

Au même endroit, à la même heure.

Ne me cherche pas je ne suis pas là.
Je n'ai pas peur, je fuis les souvenirs

Je reconnais ces lieux,
Je foule les mêmes pas...

Je ne veux pas que tu m'aides
Laisse moi tranquille
Je reviendrai tu le sais bien
Mais ... quelque chose me manque

Je finis ce livre qui a des phrases si fortes que parfois les larmes me montent aux yeux
Ne monte pas...
Mon coeur bat d'un trop plein d'émotion.

Something is missing.. someone.

Je ne me nois pas, j'en profite tu le sais bien.
Amène moi des citrons... verts!

Voila, tout arrive... Mes vacances d'abord, ce soir... et puis le départ dans quelques jours.

On m'a souvent menti, on s'est souvent joué de moi, on s'en est foutu, on continue parfois... et aujourd'hui tout coule sur moi comme si j'étais lisse comme une patinoire.

Les livres ne m'ont jamais menti.

Je n'ai pas toujours l'argent pour une nouvelle lampe, je laisse me passer sous le nez les robes de mes rêves faute de liquidité. Mais parfois pour un livre je suis prête au découvert. Parce qu'en lisant, je découvre...

Après une play-list agréable que je me joue déjà en boucle en pré-vacances.... Voici ma Book-list, avec les mots qui m'accompagneront sur la plage, à l'hotel, mais jamais dans les bars à tapas :

- "Lignes de faille" de Nancy Huston

- "Après le tremblement de terre" de Haruki Murakami.

- "American Darling" de Russel Banks.

- "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi" de Mathias Malzieu

- "Noces Indiennes" de Sharon Maas.

C'est bien sur ma liste non exhaustive, mais qui me tiendra déjà mes 15 jours... Entre deux livres s'enchevrêtreront quelques magazines de filles par ci par là...

Ma vie a déjà bien changé, elle risque bientôt de prendre un tournant décisif, bientôt je saurai... Bientôt qui sait...

Je partirais encore... et toi ? Me rejoindras-tu parfois ?

Retournons dans nos livres, ils nous laissent rêver !

Et ce soir... buvons, buvons parce qu'elle grandit, parce qu'on se quitte pour 15 jours, parce qu'encore une fois je n'appellerai pas et qu'encore une fois tu m'en voudras puis me pardonneras... Parce que tu sais... tu sais si bien... tu sais comme il faut... tu sais comme je fais... parce que tu seras là et qu'en ce moment j'ai besoin de ça, j'ai besoin de toi...

Elle se rappelle comment tout a commencé, des nuits sans sommeils, des journées fatiguée...

Elle se rappelle qu'au départ c'était juste un problème pour s'endormir mais que c'était vite devenu un problème pour dormir.

I just want to sleep.

5 heures... 5 heures que je tourne en rond comme la trotteuse égrénant les secondes. Mais je compte en heure.

Epuisée.

Mais je ferme les yeux et rien ne vient. Je compte les moutons, les fleurs dans la prairie, les vaches perdues, tout ! Rien n'y fait... Je m'invente des histoires comme pour faire venir les rêves... C'est un échec cuisant.

Just a call.

Elle s'en empêche. Il ne comprendrait pas, lui non plus d'ailleurs.

"Bonjour je voulais juste te dire que je ne dors plus... Pourquoi te le dire maintenant ? Parce qu'il est 4h du matin, que je n'ose appeler personne d'autre à cette heure, qu'à une époque je t'avais parlé de cette bizarrerie chez moi qui s'appelle insomnie. Bref pas de raison..."

Alors elle s'en empêche.

Plus que 3 heures avant que le réveil ne sonne... Demain soir c'est les vacances.

Pourquoi maintenant, pourquoi cette semaine, pourquoi encore une nuit ?

Sa Mère la chèvre.

I can't sleep... tell me why...

Shutt Off...